Cet été, Tatouage & Partage a été émue par le martyr d’une adolescente kidnappée, violée et tatouée de force. Un geste inhumain qui doit servir à rappeler que le tattoo ne doit être utilisé ni pour soumettre, ni pour asservir, ni pour humilier.
"Elle a vécu l'enfer", annonce l’HuffPost sur son site internet le 27 aout 2018. Une adolescente marocaine, Khadija, a raconté avoir été kidnappée, violée, tatouée de force et martyrisée pendant plus d'un mois par un groupe d'hommes. Son témoignage – photos explicites à l’appui – a choqué le Maroc, et suscité une importante mobilisation sur les réseaux sociaux.
"Je ne leur pardonnerai jamais, ils m'ont détruite", témoigne-t-elle, en montrant tous les tatouages graveleux que ses agresseurs lui ont fait – des symboles, une croix gammée, des dessins et des insultes. Une inventivité sordide dans l’horreur qui pousse notre association à marteler, encore et toujours, que les femmes doivent demeurer maitresses de leur corps, de leurs décisions et de leurs destins.