Tatouages aux Jeux Olympiques : autorisés pour certains… interdits pour d’autres !

  
 

On savait le tatouage de plus en plus populaire chez nos footballeurs. Mais cette fois-ci, c’est aux nageurs de faire parler d’eux. Dans un article publié en mai 2016 et titré Polémique sur les tatouages olympiques, le quotidien L’Équipe revient sur les champions de natation qui, en matière de tattoo, ne sont pas tous logés à la même enseigne…

C’est de Josef Craig que la polémique est née, au printemps 2016. Le nageur britannique de 19 ans a été disqualifié d’une course lors des Championnats d’Europe CIP, acronyme pour Comité International Paralympique. La raison de cette disqualification ? Le nageur n’aurait pas dissimulé son tatouage, représentant les cinq anneaux olympiques coiffés d’une tête de lion.

Or, le règlement du Comité International Paralympique ne souffre d’aucune ambiguïté : « les publicités sur le corps ne sont en aucune façon autorisées, ce qui inclut les tatouages et les symboles ». Selon les instances dirigeantes, Josef Craig a exhibé sciemment le logo de l’événement : son ban résulte de cette initiative.

Dès lors, quid du nageur américain Michael Phelps ou du perchiste français Renaud Lavillenie, arborant tous les deux les célèbres anneaux bleu, jaune, noir, vert et rouge ? Qu’ils se rassurent : le règlement du Comité International Olympique (à différencier, donc, du Comité International Paralympique) autorise ces tattoos. Nouvelle preuve, s’il en fallait, que tous les tatoués ne sont pas égaux…