N’ayons pas peur des mots : si l’association Tatouage & Partage existe, c’est parce qu’un monsieur du nom de Bruno Cuzzicoli a existé avant elle. Bruno Cuzzicoli, c’est l’homme avec qui le tatouage légal est arrivé pour la première fois en France. Celui qui a gagné le titre de premier tatoueur de France sera le parrain officiel du prochain Cantal Ink, événement partenaire de Tatouage & Partage. Une figure tutélaire doublée d’un véritable modèle pour notre association qui, au quotidien, milite pour la défense du métier. Portrait.
Sa particularité ? Il est le premier – et le seul – « dessinateur intradermique » jouissant d’une reconnaissance officielle et possédant un registre du commerce. Traduction : Bruno Cuzzicoli est le premier tatoueur légal de France.
Exilé un temps à Nanterre, préfecture des Hauts-de-Seine à quelques 10 kilomètres du Moulin-Rouge, c’est dans son « camion-laboratoire » qu’il reçoit la télévision française. Auparavant, le premier tatoueur de France a déjà écumé de nombreux ports à l’intérieur et à l’extérieur du pays au volant de son tattoo shop sur roues.
Le chef d’orchestre de cette organisation bien pensée est un jeune homme qui n’a pas encore 35 ans. Son look ? Cheveux bruns coupés courts, moustache fine, chemise blanche traversée par une cravate, et blouse aux manches retroussées. La parfaite allure de l’artisan, tout à la fois professionnel et à l’écoute de ses clients.
Bruno de Pigalle (un autre surnom pour le premier tatoueur de France) dessine certains de ses motifs et en reproduit d’autres. Fort de cette bipolarité, il opère comme un tatoueur tantôt artistique, tantôt médical, tantôt esthétique – ce sont ses mots.
Monsieur Bruno sera le parrain officiel du Cantal Ink 2016, événement partenaire de Tatouage & Partage au cours duquel il donnera une conférence sur sa carrière et sa vision du tattoo. Retrouvez également dès maintenant le reportage qui lui fut consacré en 1964 sur le site de l’INA.