Sur son site officiel, le Ministère des Affaires sociales et de la Santé appelle les "patients, usagers, consommateurs" à "signaler les effets indésirables des produits de tatouage". Précisions signées Tatouage & Partage.
"La surveillance des produits de tatouage repose, entre autres, sur le signalement de tous les effets indésirables résultant de leur utilisation", annonce la page mise à jour le lundi 13 mars 2017 sur le site officiel du ministère tenu par Marisol Touraine. "Signaler un effet indésirable", poursuit l’introduction, "permet d’identifier de potentiels risques sanitaires et contribue à la prévention de nouveaux incidents".
Consultable ici, le portail précise quels sont les produits de tatouage concernés ; sont touchés par l’étude le tatouage permanent et le tatouage semi-permanent, mais pas le tatouage temporaire. Il incite "les personnes tatouées (ou leur représentant)" mais aussi "les tatoueurs, les professionnels de santé et les responsables de la mise sur le marché des produits de tatouage" à déclarer respectivement "tout effet indésirable survenu avec un produit de tatouage" pour les premiers et "sans délai les effets indésirables graves à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)" ainsi que "tous les autres effets indésirables dont ils ont connaissance" pour les seconds.
Par "effets indésirables", le Ministère des Affaires sociales et de la Santé entend "une réaction nocive et non recherchée". Exemples : "réaction autour de la zone de tatouage", "allergie" ou encore "conséquences néfastes sur la santé au-delà de la zone tatouée".
Le ministère de l’avenue Duquesne rappelle le mode opératoire adopté une fois ces signalements émis : "L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) réceptionne et enregistre les signalements d’effets indésirables liées aux produits de tatouage. Elle les évalue sur la base des renseignements que vous lui avez fournis et d’autres données disponibles. Si besoin, elle peut vous contacter pour compléter ses informations".
Le portail poursuit : "À l’issue de cette évaluation, l’ANSM peut être amenée à mettre en œuvre des mesures préventives ou correctives adaptées à la situation, le cas échéant en coordination avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Selon la nature de l’effet indésirable et des résultats des investigations menées, d’autres autorités sanitaires peuvent être amenées à prendre des mesures".
Depuis ce portail, vous pouvez accéder librement à 3 pages :