Le journal The New Zealand Herald a consacré l’un de ses récents articles aux détenus néo-zélandais qui, en prévision de leur sortie de prison, paient un service interne pour se débarrasser de leurs tattoos. Le but de l’opération ? Faire moins « mauvais genre » une fois le centre d’incarcération quitté, et pouvoir – théoriquement – retrouver un travail plus facilement… Votre association Tatouage & Partage vous parle de la mesure.
De l’aveu même du journal néo-zélandais, trouver un emploi en sortant de prison relève plus du chemin de croix que de la promenade de santé. Et pour qui a la peau ostensiblement parsemée de tatouages de gangs, la quête devient carrément mission impossible.
Un service gratuit de détatouage ? Non : chaque prisonnier doit s’acquitter de l’équivalent de 30 euros par séance. Pourquoi, peut-on penser, l’Etat néo-zélandais n’assure-t-il pas la gratuité totale de ce service, soucieux de la bonne réinsertion de ses citoyens incarcérés ? Le journal nous en rappelle la raison : un programme similaire avait été mis en place au début des années 2000 aux frais du contribuable, avant d’être interrompu devant un tollé général. Eh oui : l’opinion publique refusait catégoriquement que des criminels reçoivent des soins payés par les pouvoirs publics…