Écoles de tatouage privées : leçon d’intox et de calomnie par le SNAT

  
 

Pour mieux comprendre la tribune qui suit, il faut se replonger dans les confessions faites par Joe Capobianco dans une séquence vidéo filmée à l’occasion de son passage à Avignon aux côtés de Tatouage & Partage. C’était en 2013 :

 

Tatouage et Partage Séance confidences avec Joe Capobianco

 

Le tatoueur américain pousse depuis quelques temps un coup de gueule contre la prolifération des écoles privées : un constat partagé par Tatouage & Partage, farouchement opposé à ce fléau préjudiciable à nous autres professionnels.

 

Ce qui est désolant une nouvelle fois, c'est de constater que certains – pour ne pas dire toujours les mêmes – entretiennent la division et ce, pour essayer de contrôler une petite communauté qu’ils pensent être la totalité de la scène du tatouage français. Suivez mon regard (vidéo disponible exclusivement sur Facebook) :

 

Regarder la nouvelle vidéo de Joe Capobianco

 

Dans cette vidéo postée depuis les Etats-Unis le 23 juillet 2017, Joe Capobianco réaffirme son combat contre les écoles de tatouage privées. L’internaute qui a relayé cette vidéo en y apposant sa propre interprétation, c’est Constantin Vanderplume ou Cyril Auville à la ville, plus connue sous le nom de Tin-Tin, président du SNAT.

 

En quelques 70 mots, Tin-Tin synthétise ce qu’il fait de mieux et use de méthodes rétrogrades et désuètes : celles de la calomnie, des menaces, des insultes et, surtout, de l'intox.

 

Le bureau du SNAT ne cesse de cultiver, d'entretenir la division, ce qui, bien malheureusement, nous pénalise tous et renforce le déni et le mépris des politiques face à notre activité. C'est avec une certaine tristesse et de la pitié que nous constatons une fois encore les méthodes du président de l’autoproclamé syndicat.

 

Est-il utile de rappeler que Tatouage & Partage s’oppose fermement aux écoles privées ?

Non !

 

Est-il utile de rappeler que le diplôme du CAP pour les tatoueurs a été inventé par ce même Tin-Tin pour effrayer notre communauté et tenter de nous discréditer ?

Non !

 

Les écoles privées pour apprendre la pratique du tatouage existent déjà en France, bien malheureusement, et devraient être l’ennemi que nous devrions tous combattre. Au lieu de cela, on nous calomnie pour essayer de cacher le fait qu’en plus de 15 ans, ce bureau n’a rien obtenu concernant le statut des tatoueurs. Nous sommes le chiffon rouge qu’ils agitent en pensant que personne ne se rend compte de leur façon d’agir… et pourtant.

 

Je ne souhaite pas alimenter la polémique – mais si le Front National à son "Jean-Marie", eh bien nous, nous avons ce Tin-Tin qui semble plus être un fardeau pour notre profession qu’un étendard.

 

L’association SNAT aurait tout à gagner à revoir les membres de son bureau.

 

Chez Tatouage & Partage, nous militons au quotidien pour apporter des solutions : nous revendiquons l'apprentissage par les professionnels du tatouage établis, dans le cadre  de la création d'un statut par le gouvernement. Et cela, comme pour toute discipline nécessitant l'apprentissage d'un métier, et de son savoir-faire avec les professionnels. Pleurnicher ne changera pas la situation, il faut pouvoir apporter des solutions.

 

La pratique du tatouage séduit de plus en plus, les émissions de télé-réalité y contribuent. Dire non à l'apprentissage laisse la porte ouverte aux écoles privées.

 

Une question reste en suspens : pourquoi ne pas se battre contre les écoles privés qui existent déjà, plutôt que de vous acharner sur celles qui n'existent pas ? Il semble plus facile de simuler l’action pour dissimuler votre incompétence.

 

À méditer.

 

Stéphane Chaudesaigues