Une nouvelle étude américaine publiée en septembre 2020 pointe du doigt les dangers du tatouage dans le processus de sudation du corps humain.
Les tatouages sont dangereux. Le tattoo, c’est nocif. Se faire tatouer, c’est jouer avec sa santé. La ritournelle vous avait manqué ? Réjouissez-vous : après plusieurs mois où l’actualité sanitaire a été saturée d’un virus qu’on n’aura point besoin de nommer ici, le doux refrain des pourfendeurs de l’encrage sur peau se fait à nouveau entendre.
La nouvelle étude qui jette l’opprobre sur la pratique a été publiée le 3 septembre 2020 dans le Journal of Applied Physiology. Elle est signée d’une équipe de sept chercheurs issus de la Southern Methodist University, au Texas. Son nom : Skin tattooing impairs sweating during passive whole-body heating, ce qu’on peut comprendre par Les tatouages perturbent le système de sudation de la peau en nuisant à la thermorégulation.
Pour conduire leur étude, les chercheurs ont sollicité des volontaires arborant des tatouages de grande taille. Ces personnes ont été vêtues de combinaisons spéciales stimulant leur transpiration. Ce sont les réactions de leur peaux aux changements de température qui ont été scrutées.
Le constat ? Les zones de la peau non tatouées présenteraient une réaction considérée comme « normale » aux combinaisons thermiques. À l’inverse, les zones de la peau tatouées seraient moins exposées à la transpiration. Les chercheurs en ont donc conclu que les tattoos interféreraient avec les mécanismes de sudation de la peau. La transpiration régulant la température du corps et évitant ainsi sa surchauffe, le tatouage mettrait en péril votre corps. CQFD.
L’étude est accessible dans son intégralité en cliquant ici. Accrochez-vous : les SR, WBH, Tskin et autres valeurs arithmétiques, le tout dans la langue de Shakespeare, pourraient vous donner… des sueurs froides.