Après France 3 Normandie, c’est au tour de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes de relayer l’appel à un code de déontologie du tattoo lancé par Tatouage & Partage. L’idée suit son chemin région après région !
"Quand j’ai commencé, ça fait presque 35 ans, nous étions une centaine en France", se souvient le fondateur de Tatouage & Partage dans l’article, accessible en ligne. "C’était une activité qualifiée de marginale à l’époque. Aujourd’hui, on est plus de 10 000 à exercer et 15 000 actes de tatouages sont effectués chaque jour".
"Et ce qui motive sa démarche, c’est d’abord ce constat : en 30 ans le tatouage est devenu un produit de consommation de masse", prévient France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. "Dans la rue, à la plage, sur les sportifs, les chanteurs, le tatouage crève l’écran. On en vient presque à compter plus facilement les personnes qui ne sont pas tatouées", observe Stéphane Chaudesaigues, approché par la chaîne de télévision.
"On écrit tous les mois aux ministères de la Santé, de l’Economie ou du Travail, on travaille pour sensibiliser les élus", confesse le président de Tatouage & Partage. En attendant, un code de déontologie permettrait notamment de dire "stop aux prix cassés" et de mettre en place une concertation sur les tarifs pratiqués, pour lutter contre la "concurrence déloyale".
"Le Cantalien souhaite également ouvrir une école de tatouage avec apprentissage libre et gratuit dans le département", conclue l’article. Un projet qui connaît "des avancées significatives". Pour le président de notre association de tatouage, "une école diplômante est justement le moyen le plus logique et le plus juste de juguler le flot continu de tatoueurs entrant chaque année sur le marché du travail".