Pratique sportive et tatouage imminent font-ils bon ménage ? Cap-Hygiène et Tatouage & Partage vous répondent.
On peut différencier quatre types de pratique sportive :
- le sport de haut niveau
- le sport d’entretien
- la musculation
- la natation
Vous nous direz : on peut pratiquer la musculation à haut niveau mais aussi en entretien. Ce sport est pourtant celui qui pourra le plus porter préjudice à votre tatouage. Lorsque l’on pique, on injecte par de micro-effractions cutanées de l’encre dans le derme, celui-ci étant vascularisé. Or, lorsque l’on pratique la musculation, on va faire travailler le muscle :
- soit par des charges légères avec un grand nombre de répétitions, ce qui engendrera peu de risque
- soit l’on choisira de travailler de lourdes charges sur peu de répétition
Cette 2ème action engendrera des micro-déchirures au niveau du muscle, ainsi et surtout qu’un fort afflux sanguin. Lorsque l’on tatoue, il se produit une vasodilatation au niveau de la peau, associée à une pratique physique intense : il arrive que l’on se retrouve avec un effet "buvard" sur la zone tatouée. Autrement dit, sous l’afflux sanguin, les pigments vont fuser à travers la peau et déborder de la zone initiale.
Le sport de haut niveau
Pour ce qui est du sport de haut niveau, tout le monde sait que le secret du maintien de son niveau réside dans l’entrainement intensif. Le fait est que celui-ci entrainera sudation excessive et répétée, frottement et donc irritation, et afflux sanguin important. Dans ce cas, il faut donc bien réfléchir à la période à laquelle se faire tatouer : privilégiez-la à distance des périodes de compétition. Et comptez 2 à 3 semaines avant de reprendre de manière poussée.
Les sports aquatiques
Pour ce qui est des sports d’eau, cela doit être une évidence pour tous. Pas de baignade tant que la phase de détersion n’est pas finie ! Nous parlons donc d’environ 2 semaines.
Quid des autres disciplines ?
Pour ce qui est de tous les autres sports, réfléchissez toujours au risque de frottement, de choc à la possible déformation du modèle suite à une prise de muscle excessive, à l’exposition répétée au soleil…
Conclusion
En soit, le sport n’est pas une contre-indication au tatouage ; mais pour une bonne cicatrisation, il vaut mieux bien choisir le moment où on le fera réaliser, et accepter de faire l’impasse sur quelques entrainements.
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