Matériel de tatoueurs : les accessoires

  
 

À l’heure actuelle, vous mettez tout sous plastique. Le principe se défend… ou pas.

 

Il est très courant de voir une bonne partie de votre matériel sous sachet, gaine, cellophane. Mais en réalité, est-ce bien utile ? La réponse est non (à moins que vous n’aimiez perdre de l’argent).

 

Vos bouteilles d’encre n’ont pas besoin d’être sous film si vous suivez correctement vos protocoles ; elles ne rentrent jamais en contact avec des liquides biologiques.

 

Votre clip corde : il n’a en réalité pas besoin de gaine, puisqu’il ne doit pas entrer en contact avec le tatouage. Avant, vous désinfectiez votre clip-corde et vous faisiez attention à ce qu’il ne touche pas la peau lésée (c’est pénible à nettoyer sinon). Aujourd’hui, sous prétexte qu’il y a une gaine, vous ne prêtez plus attention et le laissez se balader partout. Sauf que voilà : la gaine n’est pas désinfectée, elle ramasse plein de bactéries, et on les redépose joyeusement sur le tatouage en cours. Conclusion : elle ne sert à rien si vous ne faites pas attention.

 

Pour la cellophane, encore une fois, désinfectez-le !

 

Les dessertes : vous achetez de superbes petits champs pas du tout stériles que vous posez sur votre surface désinfectée… mais où est la logique ? Ne vaudrait-il pas mieux être directement sur la desserte dans ce cas ? Par conséquent : les champs, c’est stérile ou c’est niet si l’on veut être cohérent !

 

Vos tabliers : en cuir ou en tissu hyper cool, c’est nul ! Vous allez inévitablement poser vos avant-bras sur vos cuisses à un moment donné et votre tablier va forcément recevoir des projections d’encre et de micro-organismes. Vous allez donc véhiculer tout ça d’un client à un autre. Donc le tablier, c’est bien, mais jetable : 1 tablier = 1 client (ou alors, il va vous en falloir un stock de vos tabliers en tissu onéreux…).

 

Conclusion

 

La leçon, c’est celle-ci : il faut savoir être critique, et dans le bon sens. Ce n’est pas parce qu’une nouveauté sort sur le marché qu’elle est forcément mieux : posez-vous toujours les bonnes questions et demandez-vous ce que ça vous apporte vraiment, à vous et à votre client !

 

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