Alors qu’en ce moment, l’actualité du tattoo est d’une richesse dont nombre de professionnels se serait bien passé – on pense, bien sûr, à l’interdiction des encres couleurs sur le territoire –, l’association Tatouage & Partage n’en oublie pas pour autant l’une des causes pour laquelle elle se bat depuis plusieurs mois déjà : l’obtention du statut d’artisan pour les tatoueurs de France.
« Nous n’avons toujours pas de statut », déplore Stéphane Chaudesaigues, fondateur de l’association Tatouage & Partage. « Nous ne sommes ni des artistes, ni des artisans, et on se retrouve, pour certains d’entre nous, aussi bien en EURL qu’en SARL ou en profession libérale », poursuit le tatoueur, « alors qu’il faudrait tout simplement pouvoir dire : "Je suis professionnel du tatouage, je m’inscris dans une forme d’artisanat et donc, j’aimerais avoir le statut d’artisan" ».
Si l'association œuvre dorénavant, par l’intermédiaire de Monsieur René Souchon, Président du Conseil régional d'Auvergne, à la mise en place d'un statut d'artisan pour les tatoueurs auprès de Monsieur le Ministre du Travail Michel Sapin, c’est pour offrir le statut d’artisan à tous les tatoueurs qui souhaitent en bénéficier, sans discrimination.
Le statut d'artisan permettrait aux professionnels du tatouage, entre autres choses, de former des apprentis. Il autoriserait ensuite la reconnaissance du statut de conjoint collaborateur, pour les nombreux partenaires travaillant aux côtés de leurs époux ou épouses. Les deux partis seraient protégés par une sécurité sociale, doublée d’une véritable reconnaissance juridique.
En adhérant à Tatouage & Partage3, vous pouvez nous venir en aide, vous venir en aide, pour permettre au métier de tatoueur d’évoluer sous les meilleurs auspices. L’association aimerait proposer un nouveau secteur d’apprentissage par l’alternance pour faciliter la pérennité de la profession. Avec un diplôme à la clé, la formation serait protégée et l’avenir de la profession, préservé.
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Alors que le Syndicat national des artistes tatoueurs (SNAT) lutte pour légitimer le statut d’artiste au sein du tatouage, Stéphane Chaudesaigues, membre du syndicat et fort de près de trente ans de carrière, se bat pour l’obtention imminente du statut d’artisan, pour offrir aux tatoueurs de France une sécurité qu’ils appellent de leurs vœux depuis maintenant trop longtemps.