Dire la vérité ? Le souci n’est pas là voyons, mais d’essayer de modérer certains posts, qui même si, ils pourraient aller dans la faveur du débat, restent parfois et malheureusement « vulgaire ».
La vérité quant à elle, elle est et restera la même, en fonction du point de vue de chacun.
Mais pour avoir un point de vue, il faut prendre le temps d’analyser le, ou les sujets qui opposent les différents intervenants.
La grossièreté ne sert à rien et en faire une affaire personnelle non plus, surtout quand on représente par la fonction, un titre ou en étant membre du bureau, plusieurs centaines de professionnels.
Nous ne demandons pas aux gens de « choisir » il n’y a pas à faire de choix.
L’association Tatouage et Partage n’avait pas pour vocation de s’occuper du dossier des encres, tout rentrera dans l’ordre et bientôt, nous en oublierons même qu’il y avait l’interdiction d’utiliser les encres couleur pour la pratique du tatouage en France.
Statut d’artiste que nous n’arriverons pas à avoir de cette façon là, tellement les administrations et notamment fiscale, sont bien conscientes que les motivations d’une telle démarche ne sont là que pour l’obtention d’une TVA inférieure à 19,6%.
Donc nous resterons et pour longtemps encore, des prestataires de services, et ça c’est un fait.
Qu’adviendra t’il pour l’ensemble des professionnels du tatouage si effectivement le statut d’artiste tatoueur nous étaient proposé ?
Qui vous représentera quand il sera question de resserrer les boulons et d’arriver à une sélection plus élitiste, plus artistique pour représenter au mieux les artistes tatoueurs, « les vrais » puisque que l’on parle de vérité ?
Si aujourd’hui apposer un autocollant pour défendre et représenter les artistes tatoueurs peut entretenir un certain temps le flou, demain il faudra l’enlever ou vous faire à l’idée que vous n’êtes pas des artistes, et encore moins des artisans.
Comme il l’a fallu pour le dossier des encres.
Nous n’étions pas les seuls à être concernés forcément puisque nous parlons d’une règlementation Européenne. Certains états membres, avaient pris et dans les temps, le problème très au sérieux et n’en sont pas à s’inquiéter à l’heure d’aujourd’hui, pour utiliser les encres couleur.
Il y avait urgence et il fallait apporter une solution au problème des encres, vous vous doutez bien que ce n’était pas le rôle des administrations ou une nécessité pour eux de trouver pour nous.
La vérité fait appel au bon sens et à nos capacités à prendre plusieurs éléments en comptes pour une fois de plus, analyser une situation avec discernement.
Je vous demande néanmoins de garder votre énergie et votre sang froid, pour le combat, celui de défendre notre métier en commençant par lui donner un statut.