« je suis venu à la peinture car au bout de 5 ans de tattoo, j’ai eu besoin de nouveauté, d’élargir ma passion. » Le passage par les aiguilles lui a donné l’envie de tester le pinceau. Cette démarche lui est apparue comme une évidence.
Pour Jeff Gogue on peint par amour. La peinture ne doit pas être un calcul, elle n’est pas une réflexion. Elle doit être spontanée.
« Si vous réfléchissez trop à ce que vous voulez faire, ça ne marchera pas. Peignez pour peindre. Le plaisir est le plus important dans la peinture »
Mais elle est uniquement personnelle. Pas comme dans le tatouage où une tierce personne a une exigence et une attente d’un certain résultat. « Alors profitez de cet espace de liberté pour vous exprimer et expérimenter ».
Tout ce qu’il apprend en peinture, il l’utilise en tatouage. Et inversement. « Chaque peinture t’apprend quelque chose mais tu es le seul maître à bord. Alors, si vous voulez apprendre, peignez sans cesse.
Tous les jours, tout le temps, sur n’importe quel support, n’importe quel motif. »
Comme des enfants à qui on fait un tour de magie. Il a beau expliquer sa technique, ses gestes restent mystiques et le résultat hallucinant.
Les toiles passent de mains en mains, chacun y va de son petit commentaire… de son ressenti… même si finalement il fait l’unanimité…
Malgré les outils et la méthodologie transmise par Jeff Gogue, il rappelle à chacun qu’il est capital de travailler pour les assimiler et réussir à les exploiter.
Comme en tatouage, la technique ne suffit pas.
Comme en tatouage, ce qui donnera de la valeur à vos toiles c’est le cœur que vous mettrez à l’ouvrage.
*pour la qualité de la transmission de son savoir et de son amour pour le tatouage et la peinture
*pour sa disponibilité et sa gentillesse
* pour sa déontologie et ses qualités humaines
Un immense merci à tous les participants qui sont venus assister à cette rencontre incroyable et qui ont su créer une ambiance aussi professionnelle que conviviale
Un immense merci à tous les organisateurs et les personnes ressources sans qui cet événement n’aurait pas eu lieu
Photo © Bastien Santanoceto / Pounti Prod'